1. |
La pyromane nie
02:21
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Traître humeur
Maître de mes malheurs
Tu valses dans les flammes
La conscience de mon âme
Mère de mes maux
Consciente des miens beaux
Tu pyromanes le débat
Agitant le juste et l’émoi
C’est ainsi, tu te laisses
Quelques fois mettre en laisse
Pour errer dans l’abstrait, le beau
C’est ainsi, tu te laisses
Quelques fois mettre en laisse
Par le simple biais des mots
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2. |
P-lui
02:51
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Les gens bougonnent le gris, les flots
Ils s’accommodent dans l’indifférence
Puis trempe, dehors, seule et tard
J’urine des océans qui pensent
Mes envies pèsent et sentent âcres
Je ne pourrai retenir ma complaisance
Mes pisses sont roses et diffamatoires
Elles sont remplies d’une certaine résurgence
Je m’amourache des cernes du ciel
Je tombe en amour des insignifiances
Mon monde est d’un absurde inconditionnel
Tes averses sont d’eau, les miennes dansent
Alors qu’il pleut sur Montréal ce soir
Je suis victime, d’une intempérance
La pluie n’est que sujet diffame
Quand viendras-tu gérer les folies de ma panse?
Je m’amourache des cernes du ciel
Je tombe en amour des insignifiances
Mon monde est d’un absurde inconditionnel
Tes averses sont d’eau, les miennes dansent
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3. |
Gros comme ma lune
03:30
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Je te donnerai la Terre
Tu la mettras dans ton nez
Tu me prêteras tes calvaires
Je les mettrai sous mes pieds
Tu hébergeras mes larmes
On les consommera à deux
Je te donnerai mes armes
On se soignera les creux
Puis tes fossettes seront refuge
Mon ventre où te cacher
À la fin notre amour un déluge
Que de sentiments comblés
Tu prendras mes mirages
Les transformeras en pions
J’emprunterai tes rages
Les façonnerai en ambitions
Puis tes fossettes seront refuge
Mon ventre où te cacher
À la fin notre amour un déluge
Que de sentiments comblés
Je te donnerais la Terre
Sauf que tu n’es pas là
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4. |
La bouillie du froid
03:23
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Il fait chaud, je bouille
J’avale le froid comme trois rhumes en été
Je touche le ciel comme de l’eau en hiver
Je famine la carence d’un corps éventré
Je ne vis que pour l’aura du givre que Nelligan aura tuée
De cette zèle qu’avec lui, il aura suicidée
Marchant dans le cieux des hauteurs
Des grattes-ciels, des belvédères enterrés
De mes paupières fermées je voyais sans être née
Pour tous les aveugles, myopes, sévères aveuglés
J’instrumentalise d’une musique sans vent, une chanson sans rythme de mots innommés
Puis j’aime comme les poètes maudits auront chéris vivre
Comme la guerre s’enlise, s’enlace de l’humanité
J’inspire, asphyxie les espaces aérés
Le carbone de l’ensemble des cosmos éloignés
Comme prospèrent les pissenlits au printemps
Et dont les larmes affluent sous un pied
J’ai soif de l’irrésolu
De cet illogisme cohéré
J’ai froid, j’ai faim
Il fait chaud, je bouille
Il fait froid, je bouille
Il fit chose, je brouille
J’ai froid, j’ai faim
Il fait chaud, je bouille
Il fait froid, je bouille
Il fit chose, je brouille
Il fit chose, je brouille
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Audrey Curadeau Montreal, Québec
La nécessité de créer. Entre contrastes, couleurs, doux chaos et contradictions; Audrey vit, vibre, virevolte et exprime son art vital de maintes manières, multipliant les médiums; Piano, arts visuels, poésie, tatouages… Le verbe, le beat et les coups de pinceaux s’alliant avec passion et style chez l’artiste multidisciplinaire. ... more
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